Aux parfums orientaux qui voilent mon cœur
J’ai senti s’étendre en moi un doux bonheur.
Alors, j’ai cherché la source aux bords des précipices,
Aux creux des vallées et j’ai trouvé ma promise.
Un éclair m’a foudroyé comme sa beauté m’a ébloui
Et j’ai vu naître en moi un sentiment qui m’a vite envahi.
L’amour m’arracha de mes rêves lointains et inconnus
Pour me ramener à la vie et ses désespoirs continus.
Je n’étais plus qu’un pantin dans les bras de l’aurore,
L’amour tirait les cordes de ce cœur rouge et or
Resplendissant de milles feux, et sous les projecteurs
Braqués sur lui, il saluait acceptant les clameurs.
Ainsi se produisit le plus beau des sacrifices,
Sans un mot, le bourreau accomplit son office
Et c’est dans un cœur à jamais éveillé
Que l’amour s’est couché pour l’éternité.